Les grandes hérésies condamnées par les premiers grands conciles

Pour Christine Ayache, en hommage amical

  L’arianisme, ainsi que nous l'avons présenté dans un récent article, affirmait que dans la Trinité divine, seul Dieu le Père est un, et que le Fils Jésus-Christ avait été créé par Dieu avant qu’à son tour celui-ci créé le Saint-Esprit. Dans cette trilogie seul le Père est Dieu, les deux autres personnes sont de second ordre,

D’autres mouvements se développèrent, montrant bien l'importance du travail accompli avant de parvenir à la conclusion affirmant que chacune des trois personnes de la Trinité possède la nature divine.

L’un de ces principaux mouvements est celui qu'on a appelé le monophysisme, selon lequel Jésus n’a qu’une nature : la divine. La nature humaine s’est diluée dans la nature divine. Elle s’est “diluée, disaient les monophysites, comme une goutte de miel se dilue dans la mer”. Le leader de ce mouvement est un certain Eutychès, supérieur d’un monastère de Constantinople au Ve s.

L’église Copte est née du monophysisme qui avait éclos à Alexandrie en 451, s'opposant aux conclusions du concile de Constantinople. Le peuple égyptien était monophysite, solidaire de son patriarche. Les Coptes comptent aujourd'hui 6 millions d’adeptes en Egypte. Les églises de Syrie et d'Arménie ont également été sécessionnistes avant que cette Eglise se rallie à Rome au 18ème siècle.

Continuer à lire

Pages