Les apports de la neuropsychologie à l’autisme

Pour François et Dominique Leviel, en signe d'amitié

    L’autiste s’isole de ceux qu’on appelle neurotypiques plutôt que “normaux” pour éviter toute connotation négative. L’autiste semble incapable d’interpréter l’intention exprimée par les mimiques d’autrui. On le voit balancer son corps, répéter des vocalisations, s’intéresser de façon obsessionnelle à des domaines précis, aux numéros de téléphones, aux prénoms etc.

Les neurosciences ont montré que la rigidité de l’autiste était liée à une lésion du lobe frontal, qui les rend incapables de s’adapter à une tâche, initier une action, gérer un comportement. C’est ce que laissent entendre les expériences d’Antonio Damazio aux USA (1).

On a cherché à comprendre les mécanismes à la base de ces comportements. L’implication génétique dans la transmission du handicap s’est appuyée sur des résultats empiriques issus de la psychologie expérimentale, Aujourd’hui, la neuropsychologie cognitive semble occuper une grande place dans l’effort d’explication de ce syndrome.

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