Quand Rome perd son latin...

Pour Marianne Rode, Gérard Lévy, Hervé-élie Bokobza, Émile Moatti, Gabriel Setruk, et pour tous mes amis juifs,
auxquels je redis ma filiation spirituelle,
auxquels je demande pardon de l’affront que mon Église leur fait,
auxquels enfin je déclare mon total détachement de la décision de mon pape de réintégrer dans l’Église universelle ceux qui prononcent des paroles et adoptent des positions contraires à la fraternité à laquelle appelle Notre Seigneur.

Richard Williamson, responsable du séminaire de la Fraternité Saint-Pie-X a “présenté ses regrets sincères” pour ses “remarques” qu’il a estimées “imprudentes”. Imprudent le négationnisme ? Et pourquoi pas tout simplement “faux”, “sot”, et “haineux” ?

Les propos de R. Williamson, cet assassin de la mémoire, sont consternants, abjects et révoltants.

 Les chrétiens sont révoltés qu’on puisse envisager que soient accolés les termes d’évêque et de négationniste. D’ici que notre pseudo évêque aille remettre en cause la Passion du Christ !

On peut être consterné que des chrétiens veuillent rejeter tout en bloc Vatican II, Nostra ætate, les dialogues interculturel et interreligieux favorables au vivre-ensemble dans un monde où désormais tous et chacun expérimentent la pluralité.

  Les actes

Dans son éditorial du Journal La Croix du 26 janvier 2009 Michel Kubler remarque que la levée d’excommunication des quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre, tombe le jour du cinquantième anniversaire de “l’invitation faite aux communautés séparées pour la recherche de l’unité à laquelle tant d’âmes aspirent” par le pape Jean XXIII convoquant le Concile Vatican II.

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