Présentation

 

Gérard LEROY est théologien laïc, spécialiste de science et de théologie des religions. Avant d’être professeur de philosophie morale, il a travaillé dans  différents domaines rattachés à la santé, enfin comme conseiller ministériel.

Pendant 7 ans il a assuré la fonction de Secrétaire Général de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (section française). Il fut, avec Bernard Kouchner, l’un des fondateurs de l’association RÉUNIR, dont il a été vice-président.

Gérard LEROY fut reçu, après la traduction de son premier ouvrage en roumain, membre de l’Académie des Hommes de Sciences et de Lettres de Bucarest.

Il a fondé le Pôle Universitaire Catholique (PUC) de Narbonne, dont il a cédé récemment la direction

Pour son travail en faveur du dialogue interreligieux, il a été distingué par la République.

Ses publications :

  • Dieu est un droit de l'homme, Préface de C. Geffré, Cerf, 1988
  • A vos marques, Guide pratique de la mise en condition physique, Préface de B. Kouchner, Éd. Trédaniel, 1992
  • Guide pratique du Paris religieux, en collaboration, Parigramme, 1994
  • Bassins de jardins, Éd. Denoël, 1995
  • Le salut au-delà des frontières, Préface de C. Geffré, Ed. Salvator, 2002
  • Christianisme, Dictionnaire des temps, des figures et des lieux, Éditions du Seuil, en collaboration
  • Vingt histoires bibliques racontées à Pierre et à ses parents, Préface de Mgr Alain Planet, Éditions Presses Littéraires.
  • Des matriarches et de quelques prophètes, éditions L'Harmattan, 2013
  • À la rencontre des Pères de l'Église, L'extraordinaire histoire des quatre premiers siècles chrétiens, L'Harmattan. En savoir plus
  • L’Événement. Tout est parti des rives du Lac, aux éditions L’Harmattan. En savoir plus
  • Néron, imp. De Bourg, 2019
  • Regards croisés sur le temps qui passe
    Préface de Patrick Valdrini – Recteur émérite de l’Institut catholique de Paris
    Éditions Sydney Laurent - En savoir plus
  • En l’an 2000 avant toi, Illustrations de Léopoldine David, Préface de Mgr Alan Planet, évêque du diocèse de Carcassonne-Narbonne, Ed. Sydney Laurent - En savoir plus
  • Édouard. Qu'est-ce qu'on va faire de toi? Roman autobiographique, Ed du Lys bleu
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Laudato si'

Pour la fraternité Sainte Claire, l'essentiel de l'intervention du 17 avril 

   Le pape veut jeter “un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, et une spiritualité ”. Le ton n’est pas dramatique, mais l’état des lieux inquiète et plus encore le drame qui pourrait naître de l’indifférence générale. « tout n’est pas perdu » dit le texte, qui présente une analyse documentée, scientifique, et qui touche en profondeur nos vies, notre civilisation, nos modes d’agir.

I) État des lieux

L’encyclique fait l’inventaire (§ 46) : l’inégalité dans la consommation d’énergie ; l’augmentation de la violence ; la fragmentation sociale ; le réchauffement climatique et ses conséquences sur la production agricole dans des régions défavorisées. Le dérèglement climatique a créé de nouvelles zones de maladies jusqu’alors cantonnées aux zones tropicales. L’accès à l’eau des fleuves qui permettent l’irrigation entraîne les «guerres de l’eau». « l’eau disponible se détériore » ; « il y a, lit-on au §30, une tendance croissante à privatiser cette ressource limite, transformée en marchandise sujette aux lois du marché. Les pauvres n’ont pas accès à l’eau potable, c’est leur nier le droit à la vie ».

On en est arrivé à un tel déséquilibre qu’on est devant « l’impossibilité de maintenir le niveau actuel de consommation » (§ 10 et 27).

II) D’où cela vient-il ? Etiologie

Le développement économique et industriel a précipité l'humanité vers un cataclysme écologique planétaire. Le pape François décrit un monde défiguré, abîmé, exploité, pollué, opprimé, dévasté, bref un monde qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). Quelles en sont les causes ? les comportements irresponsables, la quête de pouvoir, la toute-puissance de l’économie. Le §165 condamne carrément « cette humanité de l’époque post-industrielle qui sera peut-être considérée comme l’une des plus irresponsables de l’histoire ». Dans cette société emportée par l’hégémonie de l’économie, les politiques ne sont plus que les greffiers de décisions prises en dehors de leur champ. D’autre part, nous sommes aujourd'hui les héritiers de deux siècles d’énormes vagues de changement (n°102) : Hier, dans les années 50, un village ne se modifiait pas d’une pierre pendant des décennies. Le bourg entourait son église, qui sonnait immanquablement la messe tous les dimanches à la même heure. Tous les gosses allaient au “caté”. Les institutions étaient figées. Et les valeurs s’inscrivaient dans le registre de l’évidence.

Soudain, tout a été chamboulé. Sont arrivés le tracteur, l’auto populaire, la télévision,

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